PRESSE | France-Antilles (Martinique) : Max Orville rend compte de son action d’eurodéputé

Cinq mois après son entrée au Parlement européen, le président du MoDem Martinique fait un bilan d’étape de son mandat à l’occasion d’un bref passage sur notre île.

Il a pris le train en marche, mais il n’a pas loupé le coche. Trois ans après les élections européennes de 2019, Max Orville a fait son entrée au Parlement européen en juin dernier, suite à un remaniement au sein du gouvernement français qui avait libéré un siège dans l’hémicycle de Strasbourg. Sans perdre de temps, le nouvel élu s’est tout de suite mis au travail. De passage en Martinique la semaine dernière, le président du Mouvement Démocrate Martinique a tenu à mettre en avant son premier bilan.

« Cinq mois c’est court, mais ça a été extrêmement dense. Outre mes actions de parlementaire qui m’obligent à voter des directives tous les mois, sur les questions ultramarines spécifiques, nous sommes intervenus de manière très forte pour deux domaines », affirme l’élu, qui siège, à l’instar des 23 eurodéputés français de la liste macroniste Renaissance, au sein du groupe parlementaire Renew Europe, à tendance centriste et libérale. Les deux domaines en question poursuit Max Orville, sont, d’une part, « le coûts des billets d’avion en relation avec la taxe carbone », et d’autre part, la sanctuarisation des aides aux filières guyanaises du bois-énergie et des biocarburants, demandée par la Collectivité territoriale de Guyane. « Nous sommes intervenus de manière vigoureuse et nous avons obtenu une dérogation qui permet de préserver cette énergie renouvelable », se félicite l’élu schœlchérois. En sa qualité de premier vice-président de la délégation Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), Max Orville dit vouloir œuvrer à « rétablir un lien fiable solide pérenne entre l’Union européenne et l’Afrique », une question d’autant plus cruciale que « le lien avec la France est passablement égratigné ».

L’eurodéputé assure également être intervenu pour que la 27e conférence des présidents des régions ultrapériphériques (RUP), prévue les 15 et 16 novembre prochains, se tienne à Bruxelles, sous l’égide du groupe Renew Europe. Une conférence au cœur de l’Europe qui permettra « de valoriser la Martinique puisque c’est elle qui tient la présidence jusqu’au 31 décembre », souligne Max Orville.

Après plusieurs rencontres avec des élus d’autres RUP, l’eurodéputé a fait un constat. « On retrouve à peu près les mêmes symptômes et les mêmes problématiques, donc j’ai prôné pour qu’on puisse associer nos forces ” de façon à donner du poids ” à nos demandes en tant que régions ultrapériphériques », dit l’élu martiniquais.