PARLEMENT EUROPÉEN | Un accord historique pour une Europe plus verte, plus résiliante et plus sociale

Ce dimanche, après un an et demi de négociations, un accord historique a été trouvé pour que l’Union européenne soit plus verte, plus résiliante et plus sociale.

Parce qu’il nous faut agir fort et maintenant, nos ambitions climatiques ont été relevées, avec la révision du marché carbone, la création d’une taxe carbone aux frontières et d’un Fonds social pour le climat.

Ce sont des avancées concrètes réalisées par l’Union européenne pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire européen. Le prix du carbone sera plus juste et plus adapté aux impératifs environnementaux. La réduction des quotas va s’accélérer davantage pour inciter à la baisse des émissions. Les entreprises et industriels européens devront prendre toute leur part dans l’atteinte de nos objectifs climatiques vers la neutralité carbone. De nouveaux secteurs devront s’investir pour réduire leurs émissions, tandis que d’autres seront à l’étude pour une révision future, car cet effort concerne tout le monde.

La « taxe carbone » aux frontières permettra d’éviter le dumping environnemental et la concurrence déloyale pour nos entreprises européennes. À partir de 2026, les entreprises étrangères devront payer le coût environnemental de leur production si elles veulent commercer en Europe.

Plus encore, cet accord vient entériner la création d’un Fonds social pour le climat. Doté de 86,7 milliards d’euros, ce fonds se divisera entre un soutien direct au revenu des ménages les plus défavorisés et des investissements de long terme pour réaliser, par exemple, des travaux d’isolation ou recourir à des transports plus écologiques.

Je tiens particulièrement à féliciter mes collègues Renew Europe (Pascal Canfin, Emma Wiesner, Marie-Pierre Vedrenne, Valérie Hayer, Nicolae Ștefănuță, Dragoș Pîslaru, Ondřej Knotek) qui, au cours de ces intenses négociations, se sont battus pour l’Union européenne et pour l’environnement !