PARLEMENT EUROPÉEN | Intervention sur l’héritage de l’Année Européenne de la jeunesse 2022

Une année pour la jeunesse était une nécessité. Se pose aujourd’hui la question de la continuité de notre action à destination de ceux qui ont été au cœur de nos préoccupations et qui constituent notre avenir.

Cette année a souligné combien nos jeunes ont de la ressource et des idées. Enseignant, je le voyais tous les jours, député, je souhaite davantage encourager leur esprit d’initiative et leur créativité.

Nous devons donc intensifier nos réponses pour améliorer l’insertion, l’éducation de tous, lutter contre la précarité, ou encore répondre aux problèmes de santé mentale.

Nous devons, partout, mieux former nos jeunes pour leur permettre de s’épanouir dans leur travail et continuer à faire de l’Europe un espace de connaissance. Utilisons pour cela les garanties européennes pour l’enfance et pour la jeunesse, rendons-les davantage plus visibles par une communication plus marquante.

Nous devons favoriser la mobilité pour chacun de nos jeunes, et en particulier des Régions ultrapériphériques, afin qu’ils puissent appréhender d’autres territoires, d’autres cultures et d’autres langues. Utilisons pour cela Erasmus +.

Nous devons aussi faire vivre la citoyenneté pour qu’en 2024, plus encore qu’en 2019, les jeunes votent massivement aux élections européennes et s’impliquent de manière durable dans la démocratie européenne. C’est ma feuille de route pour l’héritage de cette année de la jeunesse, afin que chaque jeune, sans distinction, ait la place qu’il mérite dans notre société.