Initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ)

L’initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) constitue l’une des principales ressources financières dont dispose l’UE pour mettre en œuvre les programmes de garantie pour la jeunesse jusqu’à 2023. L’UE a lancé cette initiative en 2013 en vue d’apporter une aide aux jeunes vivant dans des régions où le taux de chômage des jeunes était supérieur à 25 %.

De 2021 à 2023, les États membres peuvent augmenter les ressources consacrées à l’IEJ et au Fonds social européen afin d’aider les jeunes touchés par la crise du coronavirus, grâce aux fonds supplémentaires débloqués par l’UE dans le cadre de l’initiative REACT-EU : soutien à la reprise en faveur de la cohésion et des territoires de l’Europe.

L’IEJ

L’initiative pour l’emploi des jeunes est exclusivement destinée aux jeunes sans emploi, ne suivant ni études ni formation (NEET), ainsi qu’aux jeunes chômeurs de longue durée et à ceux qui ne sont pas inscrits en tant que demandeurs d’emploi. Elle vise à garantir l’octroi d’une aide ciblée aux jeunes vivant dans les régions d’Europe les plus défavorisées.

Pour mémoire, le taux de NEET est de 23% en Martinique en 2020 alors que la moyenne européenne est de de 13,7%. L’IEJ est particulièrement important pour les RUP.

Pour autant au 31/03/2023, seulement 38% de ce fonds est consommé en Martinique et 34% en Guadeloupe.

Objectifs de l’IEJ

D’une manière générale, l’IEJ finance :

  • L’apprentissage;
  • Les stages;
  • L’insertion professionnelle;
  • Les formations qualifiantes.

L’IEJ soutient la mise en œuvre de la garantie pour la jeunesse. Les États membres doivent adopter dans ce cadre des mesures pour que les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer un emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les 4 mois suivant leur sortie de l’école ou la perte de leur emploi.

L’initiative pour l’emploi des jeunes complète d’autres actions entreprises au niveau national, notamment avec l’aide du Fonds social européen (FSE), afin de mettre en œuvre les dispositifs de garantie pour la jeunesse. Le FSE peut aussi, au-delà du soutien direct aux personnes, contribuer à réformer l’emploi, l’éducation, la formation, ainsi que les systèmes et services sociaux.